9 avr. 2017

Je ne suis qu'un visiteur

Un visiteur

La chasse au chevreuil, c'est le défi d'affronter avec de faibles connaissances et des habiletés restreintes, un animal sauvage doté de sens super-développés par la nature. Pour d'autres c'est le plaisir de manger une viande sauvage avec des amis.  Mais peu importe la raison, la chasse est souvent une occasion de renouer avec des amis sincères partageant la même passion, à la même période chaque année.





Dans le fond, je ne suis qu'un visiteur à chaque fois que je vais dans le boisé de chasse. Je peux prétendre bien connaître le terrain, mais le chevreuil quant à lui, y vit toute l'année et le connaît bien mieux. J'observe et j'essaie de prévoir les déplacements des chevreuils sans grand succès. Le chevreuil est probablement l'animal le plus imprévisible qui existe.

La chasse me donne une occasion annuelle de partager avec mes semblables, mon amour pour la nature et pour les animaux sauvages. Le plein-air a tellement à offrir aux chasseurs, qu'il est important de ne pas manquer les occasions qui se présentent pour en profiter.

La chasse est tout-à-fait légale


Je ne suis pas et je ne serai jamais, contre toute forme de chasse légale, mais j'offre à tous les animaux que je chasse un respect des plus profond. La chasse pour moi est une espèce de rite sacré, qui m'amène dans la forêt régulièrement.


La chasse est un passe-temps plus émotionnel que physique. La majeure partie du plaisir qu'elle procure, provient sans doute de l'anticipation ressentie. Le chasseur rêve de ses chasses passées, y pense continuellement, compte les jours avant l'ouverture de la prochaine saison de chasse. 



Le chasseur manipule son dernier modèle d'arc acheté récemment avec grand respect. Il prends un plaisir intense à s'entrainer régulièrement, pour raffiner à la limite ses habiletés de tireur. Le chasseur aime profondément le contact, avec la nature sauvage qui s'offre à lui, à chaque saison de chasse.

Une raison profonde


Je ne chasse pas pour tuer, mais il arrive que je récolte un animal à chaque année. Tuer des animaux est certainement la dernière raison, pour laquelle je chasse à l'arc. Je chasse parce que j'en ressens le besoin. C'est quelque chose qu'on m'a transmis de génération en génération, depuis que l'homme-caverne a existé. Ce qui m'amène à émigrer vers les forêts sauvages à chaque automne. Chasser est une émotion, décrite par certains comme une expérience interne profonde.


Je chasse parce que j'ai besoin de chasser. La chasse satisfait un besoin profondément ancré dans mon être. La chasse me donne l'occasion de m'émerveiller devant les beautés de la nature.


Devant cette expérience profonde de gratification sensorielle par la nature, la récolte d'un chevreuil devient la plupart du temps passablement secondaire. 

C'était l'opinion du blogueur en ce 9 avril 2017.

André Nanook Simard

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